7 novembre 2011

FREEDS + Claire

4 novembre 2011
Le Citron


20h15-20h50 Passage par le Metal Café, 10 minutes avec les SPAM. (Voir article sur la soirée par Léa).

21h05 Entrée au Citron. On achète l'E.P. de Freeds (à vous procurer d'urgence!)

La petite salle de concert est en dessous du bar mais tout de suite, on l'entend. Claire. Sa voix. Et déjà sans la voir, on trouve qu'elle a du cran. Elle et sa guitare. C'est tout. 
La salle est pleine à craquer. Parents, potes, inconnus. Mix des générations. On reste bloquées dans les escaliers, les gens sont assis par terre et écoutent, silencieux, cette voix.
On peut dire qu'elle n'y va pas par quatre chemins : droit au cœur. C'est presque trop facile.
Elle alterne compositions et reprises comme si c'était une habitude. Si certaines compositions se ressemblent de temps à autre (rarement) les reprises sont en revanche de vrais hommages aux originales (Anyone else but you et surtout Zombie).
On se rappellera de Older Sister vraiment jolie et d'autres (dont je n'ai malheureusement pas retenu le nom). Pourtant Claire a annoncé toutes ses chansons comme on récite une leçon. Peut être un petit peu scolaire? (J'avoue la je cherche un peu la petite bête mais c'est contre ma nature de dire uniquement des choses positives, désolée...).
A la fin du concert, les adultes murmurent « elle a du courage la gamine », les plus jeunes se sentent un peu cons devant la beauté de sa voix. 
Lorsqu'elle descend dans les graves celle ci s'éraille légèrement et vibre. C'est dans ces moments qu'on entend les heures de travail et la formation classique de la chanteuse. Et la, à ce moment précis, ça devient juste magique.
Il ne reste qu'une question. Pourquoi est-elle seule sur scène.
Réponse : Un groupe mettrait en valeur les variations de tons de la voix et appuierait les refrains plus qu'une petite guitare électro-acoustique. Mais le groupe serait-il alors aussi original que Claire toute seule? That is the question...


Le temps qu'on s'installe confortablement sur les bancs le long des murs juste devant la scène, Freeds est déjà en place. Derniers réglages pour un son parfaitement bien balancé. La salle pleine étouffe un peu les résonances mais ça n'enlève rien au charme des arrangements du groupe. 
Les premiers accords de Wounds of Love sont à peine plaqués qu'une envie soudaine d'osciller sur la musique nous vient. Le public est malheureusement timide voire carrément réservé. On a presque envie de lui crier « BOUGE »! Mais finalement on se contente de notre place, bien assises avec une vue parfaite sur tous les membres du groupe : on peut ainsi étudier, analyser et bien sûr apprécier le rock frétillant de Freeds. Plus on regarde de près le groupe évoluer dans les chansons plus on aime. Aucune hésitation de la part des membres du groupe. Wounds of Love est faite de telle façon que les instruments rentrent (chacun leur tour ou presque), la guitare, puis la basse, la batterie (dans un « roulement de tambour » tellement bien trouvé que c'en est agaçant) avec la deuxième guitare. Et ça part, le groupe dans son ensemble. Puis Étienne (avec sa nouvelle coupe façon Alex Turner, attention) commence à chanter, donnant une nouvelle dimension à la chanson, la mélodie est scandée comme un appel à la foule. Entraînant, captivant. Les chœurs (par la jolie Mélia qui ne cesse de sourire à son public, heureuse ?) arrêtent le temps pour mieux le relancer.
J'ai peur de paraître excessive en disant que le son de la guitare de Léo approche celui des Eagles ou plus récemment de Miles Kane. Si les sonorités sont encore à améliorer elles prennent en tout cas la bonne direction. On a l'impression que la musique revient de loin.
Un peu en retrait, coincé entre deux murs, Arthur excelle à faire virevolter ses baguettes. On ne voit que le mouvement, flou, de ces dernières, tenir inlassablement le rythme. Inlassable mais varié dans sa technique (un des points (très) forts du groupe).
Bref, je m'égare...Le concert.
Pour cause de setlist oubliée (pas par moi hein...), voici des impressions en vrac sur les chansons suivantes que le groupe a assuré malgré les petits incidents de son et de pédales...
I keep Calling : Comment ai-je pu ne pas la remarquer au Farmer ? Pas à la hauteur, certes, de She's my baby now mais plus qu'agréable à écouter!
For you : Des souvenirs flous mais une sensation générale carrément sympa (+ un public à coté de la plaque niveau activité dans la salle, réveillez vous quoi).
African Revolution : Une belle ballade rock prise légèrement plus vite que sur l'enregistrement. Plus d'énergie grâce à l'adrénaline? Le clavier et les chœurs sont très bien mis en valeur et les problèmes de son, même si pas très plaisants, sont vite oubliés.
Where is my mind (des Pixies) : No comment.
She's my Baby Now: Je vais le répéter encore une fois : Cette chanson est juste géniale. Vivement la sortie studio qu'on puisse la mettre en chanson de la semaine. En sortant du concert « she's my baby now », dans la rue « she's my baby now », dans le métro « she's my baby now », toute la nuit « she's my baby now » et le matin... « she's my baby now ». Le mieux reste les Oh, oh oh, oh qui montent qui montent et qui explosent. Wow.
Knockin' on heaven's door (de Dylan) : Termine le concert en beauté!
Et...Non, rappel... SHE'S MY BABY NOW! Yes!
Tellement emportées par la chanson on a réussi à louper une station de métro sur le chemin du retour...
Merci Freeds!

Mathilde

1 commentaire:

  1. Merci pour votre article, et j'accepte aussi les critiques il n'y a aucun souci. ;) Je retiens tout dans un coin de ma tête, ce sont des mots qui font bien plaisir! À une prochaine fois.

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