12 décembre 2011

The Flows - Interview

Notre premier plan s'effondre : la Marquise est occupée pour un concert. Après quelques minutes d'errance sous un ciel gris et menaçant, c'est à l'intérieur de la péniche Le Sirius que l'interview commence. Composé de Paul (chant), Dylan (guitare), Corentin (basse) et Guillaume (batterie), The Flows est un groupe formé il y a deux ans, puisant ses influences dans des groupes tels que Muse ou les Red Hot Chili Peppers. Ayant remporté la première partie du tremplin musicnetawards le 30 septembre au Ninkasi Kao, ils seront cette fois-ci présents le 18 décembre pour la deuxième partie, et auront besoin de votre présence !




OD : Donc vous vous appelez The Flows, pourquoi ce nom ? Qui l’a trouvé ?
Paul : On l’a un peu trouvé tous les quatre, et finalement « the flows » en anglais ça représente les flux, notre musique c’est un peu un flux d’influences musicales…


OD : Et donc quelles groupes font partie de vos influences ? Muse déjà non ?
Dylan : Oui, et puis Arctic Monkeys.
Paul : Les Red Hot Chili Peppers.
Dylan : Nirvana.

OD : Plutôt du rock/pop classique alors ?
Guillaume : Rock alternatif.

OD : Mais concrètement, c’est quoi le rock alternatif ?
Paul : En fait on nous demande souvent notre genre de musique, mais il n’y a pas vraiment de genre, on fait ce qu’on aime, c’est tout.
Dylan : Oui, et puis ça dépend des chansons.


OD : Et au niveau de l’écriture, qui écrit les paroles ?
Paul : pour les paroles, c’est un peu nous deux (désignant Dylan)

OD : Et de quoi vous vous inspirez pour écrire ?
Dylan : De nos vies, nos histoires de cœur, nos révoltes…

OD : En général, c’est plutôt positif, négatif ?
Dylan : Euh c’est plutôt négatif mais maintenant ça va plus vers le positif.
Paul : Ouais.

OD : ça devient plus léger ?
Dylan : Oui.

OD : ça reflète un peu votre état d’esprit ?
Dylan : Oui voilà, c’est vraiment représentatif de notre état d'esprit actuel.

OD : Et en ce qui concerne les compositions, comment est-ce que vous composez ? Vous êtes quatre, il y a quelqu’un qui apporte d’abord une base ?
Paul : A la base, c’est surtout la guitare en fait.
Dylan : J’apporte une idée, et puis on la développe tous ensemble.
Paul : Et on perfectionne, tous les quatre.
Corentin : Chacun fait son instrument, après.

OD : Et par rapport à l’ensemble, aux arrangements, est-ce qu’il y en a qui disent « toi tu fais ça », « tu pourras faire ça » ou est-ce que tout le monde apporte sa petite touche ?
Dylan : Je dirais que c’est Corentin, ouais c’est quand même Corentin le grand arrangeur.

OD : Du coup, sur scène, comment ça se passe quand vous êtes avec vos arrangements, vos propres compos, vous ressentez quoi ?
Dylan : Je préfère faire nos compos, parce que c’est notre message et pas celui de quelqu’un d’autre. Après ça dépend, c’est sûr que si il y a du monde, on est contents, ça nous fait vraiment plaisir.

OD : Et vous avez fait quoi pour l’instant comme scènes principales ?
Paul : Le ninkasi (kao), la marquise.
Dylan : Le métal café.

OD : Donc vous commencez à devenir connus au niveau local, vous avez envie de continuer ?
Paul : Oui, on essaye d’être le plus connus possible, on fait partager notre musique à travers les concerts.

OD : Vous avez déjà enregistré des morceaux ?
Paul : Oui, on a enregistré trois de nos compos.
Corentin : « Gap », « Sorry but I can’t smile ».
Dylan : C’est une acoustique celle-là (Sorry but I can’t smile, ndlr).
Guillaume : On a fait les deux bien dynamiques.
Paul : Les trois préférées, les trois préférées du public en fait.  (il y a aussi « Mistress of my heart » ndlr)

OD : Donc vous fonctionnez par rapport à ce que vous demande le public, ou vous suivez vos propres choix ?
Dylan : Un peu des deux en fait.
Paul : Le principal c’est de se faire plaisir, mais c’est sûr que si on peut toucher le plus de monde possible, c’est bien aussi…

OD : C’est pour ça que vous essayez un peu de mélanger les styles et de pas vous restreindre à un style particulier ?
Paul : Oui.
Dylan : Puis je pense qu’on se cherche un peu quand même, on est un peu jeunes pour se définir.
Guillaume : Oui, ça nous est déjà arrivé plusieurs fois de commencer une compo, de voir que c’était bien construit mais que c’était pas nous.

OD :  Vous en êtes à peu près à combien de chansons ?
Dylan : Une dizaine.

OD : Et ça fait combien de temps que vous jouez ensemble ?
Guillaume : Deux ans.

OD : Votre meilleur souvenir de concert auquel vous avez assisté ?
Dylan : Muse ! (approbation de Paul et Guillaume)

OD : Donc vos groupes préférés c’est vraiment ceux desquels vous vous inspirez ? Donc Muse, Arctic Monkeys, etc… ?
Corentin : Ouais ça dépend, on a pas tous les mêmes groupes préférés.
Paul : Mais globalement c’est quand même les Red Hot.
Guillaume : On a trouvé un terrain d’entente.

OD : Donc chacun, vos groupes « préférés » c’est quoi ?
Dylan : Moi c’est Muse.
Guillaume : Les Red Hot.
Paul : Ouais.
Corentin : Les Red Hot, pareil. Et puis Dire Straits aussi.

OD : ça vous est déjà venu à l’idée de chanter en français ou non ?
Paul : Ce qu’on fait, je pense que le chanter en français ça irait pas trop.
Dylan : Je pense que le rock et le français ça fait deux.

OD : C’est vrai que c’est plus risqué…
Paul : Oui et puis je pense qu’on est encore trop jeunes… Des textes en français, faut que ce soit subtil en fait.

OD : C’est surtout qu’en anglais on  ne comprend pas forcément tout.
Dylan : L’anglais c’est comme une barrière pour nous, on peut encore se cacher, il n’y a pas tout le monde qui comprend.
Guillaume : Et puis c’est plus facile à chanter.

OD : (Mathilde) Oui, et peut être qu’il faut attendre d’être un peu plus vieux pour chanter en anglais. J’ai vu dans une interview qu’Izia disait qu’elle attendrait d’avoir quarante ans pour sortir un album piano/voix en français…
Dylan : Oui, genre les pony pony run run, ils sont français et ils chantent en anglais.
Corentin :  Oui, il y en a plein…
Dylan : Revolver...

OD : Lily wood and the prick, Phoenix, Air…
Dylan : Y’a qu’Indochine… (non je rigole)

OD : Ouais mais Indochine, on va couper ce moment…

OD : La dernière chanson que vous avez écoutée ? 

Guillaume : "Black magic woman", de Santana.
Dylan : "Dancing shoes" de Arctic Monkeys.
Corentin : "Shine on you crazy diamond" de Pink Floyd.
Paul  : C'était "gap", la nôtre !

OD : Le dernier album que vous avez acheté ? (Ou téléchargé illégalement ?)
Corentin : Le dernier album de John Frusciante, le guitariste des Red Hot.
Paul : Le dernier album des Red Hot ("I’m with you", ndlr)
Guillaume : Non, c’est moi qui l’ai acheté.
Paul : Je l’ai pas acheté mais je l’ai quoi, c’est pareil.
(petit conflit fraternel)
Dylan : Moi c’est le dernier album de Kings Of Leon.

OD : Donc au niveau des thèmes, vous disiez que vous vous inspiriez surtout de votre vécu… Et sinon, la politique ça vous inspire ou pas du tout ?
Dylan : Non (catégorique).

OD : Vous n'avez pas envie de faire passer des messages ?
Paul : Non, c’est vraiment le vécu personnel.

OD : Et même, sur la situation des jeunes aujourd’hui, vous n'avez pas envie d’écrire un truc ? Vous disiez que vous écrivez par rapport à vos révoltes, mais c’est des révoltes complètement personnelles ou alors c’est lié à l’actualité ?
Paul : Oui c’est personnel, mais ça peut arriver à plusieurs personnes.
Dylan : C’est des révoltes qu’on connaît tous à un moment dans sa vie.
paul : Ouais c’est des textes d’ados quoi, pour l’instant. Mais musicalement là on est en train de mûrir, les textes vont beaucoup changer.

OD : Et puis les enregistrements ça fait évoluer, parce que ce n’est pas du tout la même situation. Là par rapport à votre projet, vous avez d’autres enregistrements prévus ? Des concerts ?
Dylan : Ouais Villeurbanne normalement.
Paul : Et puis on va aller en Norvège pour un festival de musique.

OD : Et donc comment vous vous y prenez pour organiser tout ça ?
Guillaume : Il y a un groupe de filles norvégiennes qui sont venues à Bron.
Paul : Et elles ont bien aimé ce qu’on faisait, on s’est bien aimés quoi, et elles nous ont proposé de venir jouer pour un festival donc on a accepté.
Guillaume : ça va être une belle expérience. Ça permettra de renforcer la cohésion dans le groupe.

OD : Pourquoi, la cohésion elle n’est pas assez renforcée déjà ?
Dylan : ça ne peut que l’améliorer.
Paul : si, mais on partage pas beaucoup de choses en fait, dans la vie de tous les jours.
Guillaume (désignant Corentin) : Bah nous c’est facile on habite dans la même rue.
Paul : Oui et puis nous on habite sous le même toit…

OD : Justement, le fait que vous soyez frères, au niveau des relations dans le groupe, ça donne quoi ? Parce que si on pense à Oasis et à tous les dégâts que ça a causé…
Paul : Comme tous frères d’une famille normale, on se battait, et on s’était vraiment écartés. Finalement le groupe ça nous a rapprochés. On se bat moins, toujours mais moins.

OD : Au niveau des bouquins, des films ? ça vous inspire ?
Dylan : C’est vraiment la musique qui m’inspire… et les citations aussi ! 

OD : Les citations de... ?
Dylan : Bah n’importe qui en fait. Ça m’inspire pour les titres.

OD : Par exemple vous pouvez nous dire de quoi parle "Gap" ?
Paul : "Gap" en fait c’est un gars qui est amoureux d’une fille, et elle lui a fait un coup à l’envers, et il explique qu’elle l’a laissé ("gap" c’est un fossé en anglais) dans un fossé, au fond du gouffre.
Dylan : Il est bloqué dans le fossé.
Paul : Et dans le refrain il l’insulte, il lui dit t'es ennuyeuse, une fille superficielle et je t’aime pas quoi… Je t’aime plus.
Dylan : C’est un peu l’antithèse des autres chansons. Elle s’y oppose vraiment. Dans les autres chansons c’est plutôt des éloges, alors que « Gap », c’est la rupture.
Guillaume : Oui, ça parle d’un abandon.

OD : Et c’est un clin d’œil à la chanson des Kooks ou pas du tout ?
Dylan : Non. Mais il y a les cours d’anglais qui m’inspirent pour les titres…


OD : Et alors les paroles, vous les écrivez où ? En cours d’anglais ?
Dylan : Parfois c’est sur un banc, dans la forêt, au milieu de rien.


OD : Et vous auriez envie d’en faire votre métier, ou pas du tout ?
Guillaume : Là je suis dans une école de batterie, et ensuite je voudrais devenir prof de batterie.
Dylan : Pour l’instant je suis en 1ère. Mais oui j’aimerais bien continuer la musique. 

OD : Mais ça vous fait pas un peur de voir justement, que plein de groupes galèrent ? Combien est-ce qu’il y a de groupes en France qui se disent musiciens professionnels et combien peuvent en vivre ?
Dylan : Oui et puis on est pas des pros de toute façon.
Guillaume : Et c’est motivant aussi, on essaye de se démarquer.
Dylan : Et puis la concurrence il y en a de partout. Enfin, je peux pas appeler ça de la concurrence mais certains le perçoivent comme ça. On se pose pas trop la question en fait, on joue et si ça plait, tant mieux .
Paul : On joue pour nous en fait, on joue pas pour le public ou pour plaire à quelqu’un.


OD : Alors si vous jouez pour vous, c’est peut-être pas dans le but d’aller plus loin après, pourquoi faire des enregistrements si vous jouez pour vous, pourquoi  faire des concerts ? A la base c’est quand même pour obtenir une sorte de retour de la part des autres ?
Dylan : A la base c’est notre plaisir, mais si les gens aiment, on est ravis quoi.
Corentin : ça fait toujours plaisir qu’il y ait des gens qui écoutent, qui viennent voir nos concerts.

OD : Oui donc c’est en quelque sorte une espèce de recherche de reconnaissance finalement ? Vous vous faites plaisir mais vous bossez aussi quand même dur pour ça, donc est-ce que vous ne cherchez pas à avoir quelque chose en retour ?
Guillaume : On cherche à partager.
Dylan : C’est vrai qu’on recherche une forme de reconnaissance, comme tout groupe je pense.

OD : Et quand vous composez une chanson vous vous dites pas, tout de suite, ah ça ça va plaire au public, on le fait, ou alors c’est vraiment que pour vous faire plaisir ?
Guillaume : Si, si.
Paul : Ouais, souvent les deux. Et puis on essaye de pas être ridicules sur scène, si on fait des compos à la con bah… et puis maintenant on a souvent des propositions pour jouer , sur des bonnes scènes et tout.

OD : Et comment est-ce qu’elles sont arrivées ces propositions ? Vous avez des contacts ?
Dylan : Bah au début on cherchait, maintenant ça vient un peu tout seul. Parfois il y a des plans intéressants. C’est un peu de la chance en fait.
Paul : Il y a aussi son père (en parlant de Dylan) qui organise des concerts au Ninkasi, notamment musicnetawards. D’ailleurs on a été beaucoup critiqués à cause de ça. Il y en a qui disent que si on est passés au niveau au-dessus sur un tremplin, c’est grâce à son père, alors qu’en fait pas du tout .
Guillaume : Oui, on a senti qu’il y avait des conflits, des tensions. Il y a des groupes qui sont un peu jaloux.

OD : En même temps ça ne laisse pas indifférent d’avoir le père qui organise. Tout de suite, tu te poses des questions, souvent il y a une sorte de sentiment d’injustice.
Dylan : Souvent on passe pour des merdeux, des gamins.
Guillaume : Oui, on est les plus jeunes.


OD : Oui mais ça fait un peu pistonné, ça donne l’impression d’être mis en avant. Comme pour les concerts en l’occurrence, il y a une sorte d’injustice.
Dylan : Pourtant on est mis sur le même piédestal que les autres.
Guillaume : Oui genre la dernière fois on est arrivés à la bourre, on a pas été privilégiés…
Dylan : Ouais on est arrivés en retard pour les balances, on a eu deux minutes au lieu de vingt. C’est vraiment neutre, ils nous considèrent comme un groupe comme les autres .
Paul : Et on a fait Emergenza aussi, à la marquise. (avec Slump, présents aussi au métal café) et pour le métal café on a joué que les morceaux électriques en fait, les électriques on les a sautés. On a un peu négligé ce concert finalement, on n'a pas invité assez de monde.
Dylan : Oui parce que surtout on était entre deux dates au Ninkasi, celle du 30 septembre et celle du 18 décembre, et on pense pas pour les petits concerts à ramener du monde.
Paul : Ouais on s’est sentis cons sur scène, il n’y avait pas beaucoup de monde, alors du coup on a enlevé les musiques assez molles, qu’on aime bien et qui sont belles, mais qui sont… molles quoi.

The Flows sont passés de 300 à environ 3000 fans en l’espace de trois mois.

OD : Et comment vous avez réussir à avoir cette montée, cet engouement ?
Paul : En fait on a pas fait grand-chose.
Dylan : Oui et j’ai une amie qui a une grosse page Facebook, du coup elle nous a fait une pub, et puis après c’est du bouche à oreille.
Paul : Par exemple il y a trois jours on a eu une vingtaine de fans d’un coup.
Dylan : On ne sait pas vraiment d’où ça sort.

OD : Et les reprises ?
Corentin : On n’arrive jamais à se mettre d’accord sur les reprises.
Guillaume : Et puis c’est vachement risqué, mais ça peut attirer le public.

OD : C’est vrai qu’à partir du moment où tu fais des reprises, tout de suite ça t’attire la sympathie du public quoi.
Dylan : Mais je trouve que un peu ingrat parfois de faire trop de reprises.

OD : Ouais surtout quand tu les massacres.
Paul : Et puis les reprises c’est pas pour monter ce qu’on vaut, pas musicalement surtout.

Migration à l’ extérieur du bar pour tenter de trouver du calme…


OD : Donc pour l’instant, vous n’avez aucune reprise dans votre répertoire ?
Corentin : On essaye de se mettre d’accord pour en faire, mais…
Paul : C’est pas qu’on arrive pas, c’est que…
Guillaume :  On pourrait très bien en faire, on en a déjà faites, mais…
paul : On est hésitants.

OD : Mais avant d’avoir des compos, vous ne faisiez pas des reprises ?
Dylan : Si, au premier concert, sur cinq chansons on en a fait quatre de Muse, on a un peu abusé je pense...

OD : Et vous aviez fait quoi comme chanson de Muse ?
Dylan : "Starlight", "Supermassive black hole", "Exo Politics" et "Time is running out".

OD : Et pourquoi tant de chansons de Muse ?
Dylan : Je pense que ça venait de moi à la base. Je sais pas, c’est pas que je connaissais que ce groupe mais j’étais jeune et je connaissais pas vraiment beaucoup de groupes.

OD : Sinon, vous avez des « messages » à faire passer à vos fans ? Ce que vos attendez d’eux ?
Dylan : Du soutien.
Guillaume : Qu’ils nous disent vraiment ce qu’ils pensent.

OD : Qu’ils soient honnêtes ?
Paul : Oui, pour avancer faut de l’honnêteté. Si tout le monde nous dit ouais c’est bien ce que vous faites alors qu’en fait c’est de la merde bah on avancera pas.
Guillaume : Oui, et nous dire ce qui va pas.
Dylan : Et puis ça on nous a déjà dit que c’était de la merde.
Paul : A nos débuts c’est sûr que si on nous avait pas taillés et clashés on serait restés au même niveau.
Dylan : Et ça a limite remis en cause la fin du groupe.

OD : Vous avez failli vous séparer ?
Dylan : Non mais on était bien démotivé.
Paul : On était encore des gamins, on n'avait rien dans le crâne.






Après la jolie ballade acoustique livrée par Paul et Dylan, explications sur la chanson en elle-même.

Dylan : Donc la musique s'appelle "Sorry but i can't smile", ce qui signifie "désolé mais je ne peux pas sourire". En fait, ça explique que parfois on peut penser être bien avec une personne mais quand on se retrouve avec c'est pas ce qu'on voulait en fait. Quand on commence à connaître une personne en fait les premières apparences on peut penser que c'était un conte de fées quoi, que c'était vraiment pas ce qu'on croyait.


OD : Et ça part vraiment d'une expérience personnelle ? 
Dylan : Ouais...


OD : C'est bizarre, ça ne se ressent pas du tout... (ironie ironie)
Dylan : Je sais pas trop quoi ajouter.



OD : En même temps c'est pas mal les mecs qui parlent de leurs expériences amoureuses. Parce que tout de suite quand tu vois une fille qui chante tu te dis qu'elle va parler de ses mecs, de ses histoires de cœur, de ses problèmes etc... Finalement, le fait que des mecs le fassent, ça dédramatise un petit peu le tout...
Dylan : Ouais, j'entends souvent des filles qui disent les mecs c'est des connards, mais il y en a des deux côtés... 
(rires rires)


OD : Le monde n'est pas parfait...
Et puis c'est bien parce que vous ne tombez pas non plus dans le cliché, parce que se lancer dans ces thèmes-là ça peut tout de suite devenir un peu facile.
Puis l'anglais ça met une certaine distance.
Paul : C'est sûr que si on devait mettre le texte en français ça rendrait moins bien.


OD : Mais souvent on capte des petites phrases, ça permet de comprendre l'esprit général de la chanson, puis après la musique fait le reste...
Dylan : Et puis la musique recommence beaucoup, c'est l'histoire justement, qui recommence.
Paul : Les refrains ne changent pas beaucoup en fait, au niveau de la tonalité c'est pratiquement la même chose.
Dylan : On arrive bien à faire des parties distinctes.
Paul : C'est vrai que contrairement à certains groupes, c'est...
Guillaume : C'est assez structuré.
Paul : Ouais c'est ça, on perfectionne beaucoup la structure.


OD : ça fait combien de temps tous, que vous faites de la musique ? 
Paul : Avec mon frère on a commencé à l'âge de six ans, j'ai fais de la guitare pendant neuf ans
Guillaume : Mais ça veut pas dire grand chose parce que en fait on foutait rien. On travaille vraiment depuis deux ans, depuis qu'il y a le groupe.
Dylan : Moi ça fait environ trois ans et demi.


OD : Il y a un déclic souvent, à un certain âge, à un certain moment.
Corentin : En fait c'est le groupe, avant je m'en foutais, tout ça, puis le groupe ça m'a vraiment donné envie de continuer.
Paul : J'ai jamais pris de cours de chant mais au fur et à mesure j'ai pris de l'assurance, et puis ça roule tout seul quoi.
Dylan : Il y en a qui pensent que pour faire une bonne musique faut faire un riff compliqué à la guitare, faut sortir des gros trucs et tout, mais je dirais parfois que plus c'est simple mieux c'est.
Guillaume : Il faut privilégier l'ensemble.


OD : Et les prochaines dates, mis à part le 18 décembre au Kao ? 
Dylan : Le 21 juin, à Lyon, ça c'est sûr, on va pas le rappeler. Après je pense qu'on aura des dates d'ici là, on va peut-être passer à la Marquise...


C'est dans le froid que s'achève cet interview riche en découvertes... Rendez-vous le 18 décembre prochain ! 


Page facebook de The Flows : https://www.facebook.com/TheFlowsband
Lien du tremplin musicnetawards : http://www.wooticket.fr/musicnetawardscom-session-1-step-2
Site internet du Ninkasi : http://www.ninkasi.fr/
Notre page facebook : https://www.facebook.com/OurDegenerations
La vidéo sur notre chaîne Youtube : http://www.youtube.com/user/Ourdegeneration?feature=watch 
La vidéo de Sorry but I can't smile sur notre chaîne Youtube : http://www.youtube.com/user/Ourdegeneration?feature=mhee#p/a/u/0/K2m26cNGW2o


Léa & Mathilde

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