4 janvier 2012

Americano



Americano
de Mathieu Demy
2011
En salle il n'y a pas longtemps, mais Intouchables monopolisait tous les cinémas à ce moment là.

J'aime le cinéma d'auteur/J'aime le cinéma de fils de cinéastes que j'aime/J'aime le cinéma de Mathieu Demy.
J'aime sa façon de filmer les strip teaseuses/lui/Chiara Mastroianni/lui/Tijuana/ lui/Los Angeles/les enfants pauvres mexicains/les vieux alcooliques/lui. 
J'aime les road movies/ J'aime les vieilles voitures américaines/ J'aime les Ford Mustang rouges.
J'aime la justesse du jeu de Chiara Mastroianni/J'aime l'authenticité de celui de Mathieu Demy/J'aime la sensualité de Salma Hayek/son regard
J'aime le désespoir de Martin/son égoïsme/sa générosité/le double personnage de Lola/le caractère déjanté de Linda.
J'aime le regard déboussolé de Martin quand il regarde Lola/J'aime quand les personnages sont complètement paumés.
J'aime les maisons pleines de souvenirs/de vieilles photos/de vieux carnets/la lampe à bulles de Martin

J'aime les mensonges de Lola, parce qu'ils sont plus beaux que la vérité.
J'aime Americano

Martin apprend la mort de sa mère restée en Californie après le départ de son mari, puis de son fils pour la France. Pour des questions d'héritage, il s'envole pour Los Angeles. Arrivé dans la petite maison de banlieue américaine de sa mère, les souvenirs remontent et le deuil devient insupportable. A bord de la Mustang d'une amie de sa mère, Martin part à la recherche de Lola, jeune mexicaine qu'il a connu lors de son enfance et qui était restée proche de sa mère. Il arrive à Tijuana, dans le club de Strip Tease Americano. La il rencontre Lola. Sauf que Lola ne connaît pas sa mère, Lola n'est jamais allée en Amérique, Lola s'appelle Rosita. Fasciné par la jeune femme, Martin s'obstine à voir en elle la Lola de son enfance. Il perd sa voiture, ses papiers, son argent, boit un peu trop. Mais survit.
Une belle leçon de vie et de cinéma.

A écouter : Going to a Town par Lola 

Mathilde

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