25 janvier 2012

Frogs - Concert

Frogs
20 janvier 2012
Théâtre des Maristes

Première partie : les Maristes ont un incroyable talent.
On ne savait pas vraiment à quoi s'attendre de la première partie du concert. A vrai dire on débarquait en terrain totalement inconnu. On ne s'étendra donc pas sur le sujet.
On peut quand même mentionner les noms de Nicolas qui nous a bien surpris avec sa reprise de Brassens, Madeleine qui a assuré avec son blues de Memphis et Clémentine qui nous a littéralement fasciné avec sa reprise d’Adèle. On a aussi beaucoup aimé la danse de Louis. Impressionnant. Il faut aussi remarquer la présence de quelques comédiens talentueux (qui citent toutefois un petit peu trop Norman fait des vidéos ou Very Bad Blagues... On les pardonne, ce sont de bonnes références).


On était venu pour Frogs. On n'a pas été déçu.
ILS commencent fort et se mettent d'emblée le public (nous compris) dans la poche avec la reprise du tube du film Bus Palladium "Que tu le veuilles ou non".
Emblème des BB rockeurs. La chanson groovy va parfaitement au groupe. Ils se l'approprient avec une nonchalance et un je m'en foutisme presque rageant.
Les chansons qui suivront auront toutes la même efficacité. Ça claque, ça bouge, c'est sexy, c'en est presque énervant. Tout paraît facile. On est beaucoup trop vite emballé. Mais on ne peut pas s'en empêcher. C'est comme ça.
On aime les mélodies jazzy au piano et les riffs de basse swinguant mais aussi le petit côté charmeur de "Marie m'a dit Juana", l'"impro" blues quelque peu hallucinogène et les couplets radiophoniques de "Route 66".


Interview la semaine prochaine!


Mathilde


Une première partie plus que déroutante. Une expérience à vivre une fois dans sa vie ? 


"Toute la nuit, toute la journée..." : dès les premières notes, Frogs s'impose, s'implante. On pourrait alors penser (l'esprit railleur qui prend le dessus) : ils commencent par une reprise, ils ne prennent pas trop de risques, c'est facile... Mais la suite du concert est largement à la hauteur de la première chanson, enivrante. Tout s'enchaîne, sans fausses notes, les quatre musiciens réalisent une véritable invasion sonore, contre notre gré, si on peut dire. Ambiance électrique, énergique. Le groupe, spontané, joue sincèrement, sans dégager cette impression de surface lisse, de plasticité, de musique inerte, qui caractérise certains groupes, en live. Une musique vivante. Survivante ? 

Léa

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